Marat Safin

waouw! je l'adore dommage que pour le moment, se ne soit pas la grande forme!

Marat je l'adoooore !

Je l'ai vu à Pau moi aussi ! Il a superbement bien joué.
Je crois vraiment que s'il est en forme physiquement et qu'il ne craque pas mentalement, il est quasiment imbattable. Il en a fait la démonstration à l'Open d'Australie 2005. C'était magique.

En ce moment, c'est pas génial... Il a perdu beaucoup de places à cause de blessure au genou. Mais je suis sûre qu'il va vite revenir parmi les meilleurs.

J'espère que sa jolie semaine à Washington va le faire remonter au classement.

Je ne sais combien on gagne de point quand on perd en demie.

De toute façon, il ne peut que gagner des points depuis la fin juin (et jusqu'à la fin février 2007) car l'an dernier il était blessé à cette période et n'avait donc participé à aucun tournoi (sauf Cincinnati)

Elodie a écrit:

J'espère que sa jolie semaine à Washington va le faire remonter au classement.

Je ne sais combien on gagne de point quand on perd en demie.

En perdant en 1/2 F, Marat va prendre 90 points au classement ATP sur 12 mois,
donc il passera de la 92 ième place aux environs de la 74 ième

ok merci pour l'info Chuck

Ce topic manque de photos, vous ne trouvez pas ? lol
Une p'tite photo de Washington (huitièmes de finale) :

Marat a eu un accident de voiture à Cincy,
sans gravité apparement puisqu'il a joué en double après avec Mikhail Youzhny : pour info ils ont perdu 6-4 6-2 en 1/4 F ctr les Israëliens J.Elrich/A.Ram. Je pense qu'il devait quand même être secoué l'ami Marat !

Citation :

17.08.06 Marat News: Today at noon in Cincinnati Marat was involved in a car accident outside his hotel. He was driving and a woman driver drove into the car. The airbag opened into Marat's face causing bruising, slight abrasions and stiffness as well causing him to feel slightly dizzy - could be mild concussion. The car was totally crashed and had to be towed away. Marat is still hoping to play doubles today but it will depend on how he is feeling. Marat has a stiff neck and played his doubles match.
D'après le site officiel de Safin : www.maratsafin.com

Marat est un joueur que j'aime beaucoup pour deux raisons.

Premièrement, c'est le joueur le plus talentueux du circuit après Federer.

Deuxièmement, il fait partie d'une race de joueurs en voie d'extinction: ceux qui mettent de l'ambiance sur un court, à l'image des McEnroe, Connors, Nastase, Bahrami, ... C'est un joueur éminemment sympathique et extrêmement fair-play, ce qui ne gâche rien !

Très très bien résumé, Aussie.
Je suis entièrement d'accord

Marat joue à se faire peur en ce début de tournoi ! Encore 5 sets au 2e tour contre cet Israélien dont le nom m'échappe. Il est d'ailleurs passé à 2 points de la défaite avant d'être "sauvé" par la pluie. Comme quoi il n'y a pas que Hewitt...

Marat a eu 2 premiers tours longs... j'espère que ça ne va pas trop le pénaliser pour son 3ème match qui s'annonce prometteur : il y affrontera Andy Roddick.

Photos du match d'aujourd'hui (Marat bat Dudi Sela) :

Face à Roddick

Merci Chachou pour toutes ces (superbes) photos !!!

Safin prend de la hauteur
Saturé de tennis, Marat Safin s’est envolé lundi pour le Népal. Objectif : un mois de trekking vers les sommets himalayens.

MARAT SAFIN est champion de tennis. Il est célèbre dans le monde entier. Il est riche à millions. Il est beau, charmeur et drôle. Il a tout pour séduire les plus belles filles de la planète. Pourtant, à vingt-sept ans, il cherche toujours le bonheur. Ça fait longtemps qu’il ne le trouve plus sur les courts. Trop longtemps. Classé aujourd’hui au vingt-septième rang mondial, il n’a plus remporté de titre depuis l’Open d’Australie 2005. Il avait alors écarté en demi-finales un certain Roger Federer, ce que personne n’a réussi en Grand Chelem depuis lors, Roland-Garros excepté. Ensuite ? Rien, ou si peu. Une maigre contribution (en double) pour conquérir sa deuxième Coupe Davis en 2006, après le triomphe de Bercy 2002 face à la France, et basta. Alors, à son retour d’un nouvel US Open calamiteux (défaite au deuxième tour contre le Suisse Wawrinka en trois sets) la semaine dernière,Marat Safin a parlé à son agent, Gérard Tsobanian. « J’ai besoin de prendre l’air… » En quelques mots, il a tout dit. À quoi bon insister ? Quand on a occupé la première place mondiale et épinglé deux étoiles à sa chemisette (US Open 2000, Open d’Australie 2005), il faut franchement manquer d’orgueil pour traîner sa médiocrité de ville en ville, semaine après semaine, sans réagir. Marat Safin a dit stop. « Il avait la tête dans le sac, raconte l’agent. Un ami qui partait pour un trekking dans l’Himalaya lui a proposé de l’accompagner. Il a accepté. »

Le nom de Safin va donc s’effacer de la liste des engagés des tournois de ce début d’automne. Surtout, la demi-finale de Coupe Davis, contre l’Allemagne, à Moscou (21-23 septembre), se jouera sans lui. Et il n’est pas certain qu’il soit de retour pour la Kremlin Cup à partir du 8 octobre. Au lieu d’honorer ces deux rendez-vous majeurs dans la capitale russe, où il est un dieu vivant, Safin va prendre de la hauteur. Il s’est envolé pour le Népal lundi. Avec un groupe de onze personnes, il est en route vers les sommets himalayens. Pas l’Everest et ses 8 850 mètres mais presque. « L’expédition doit rejoindre une station située à 8 200 mètres », raconte Tsobanian. On n’en saura guère plus, sinon que le champion bon vivant va se fondre dans un groupe de randonneurs anonymes dont il ne connaît rien ou presque. À des années lumière du quotidien d’une star du tennis. Oubliées les suites luxueuses des palaces où il descend à longueur de saisons. Marat Safin a signé pour crapahuter le jour en luttant contre le manque d’oxygène, traverser les petits villages qui tapissent le fond des hautes vallées, et, le soir venu, dresser sa tente au détour d’un sentier. Escalader les sommets pour mieux redescendre de cette infernale galaxie du tennis qui lui fait souvent tourner la tête. L’étrange Marat n’en est pas à sa première rupture avec un milieu où il a connu la gloire, il y a déjà près de dix ans. À l’été 2003, traînant sa peine et une blessure récurrente au poignet, il s’était déjà mis sur off. Un mois loin de tout tandis que l’éprouvante campagne américaine sur ciment battait son plein. Avec un ami, Denis Golovanov, qui faisait office de coach à l’époque, il avait pris la tangente. « On a loué une voiture, racontait-il plus tard, on a acheté une carte routière et on est partis se balader à Yosemite Park (en Californie). On a fait du camping, on a pêché dans des rivières. On nettoyait les poissons, on les faisait cuire. J’ai passé des semaines fantastiques… » À son retour sur le circuit, en octobre de cette année-là, il avait insisté, pesant chaque mot : « Le tennis m’a manqué. » Quatre mois plus tard, Safin s’inclinait en finale de l’Open d’Australie face à Federer. Encore un an et il triomphait à Melbourne. Et si d’autres sommets l’attendaient début 2008 ?

ROMAIN LEFEBVRE


+ ARTICLE EN RUSSE AVEC PHOTOS: http://www.sports.ru/tennis/3396709.html

1ère photo de 2008 !!!
6 janvier 2008 : Marat Safin s'entraîne à Melbourne

Interview à Roland-Garros 2008

A la rencontre de Marat Safin
jeudi 29 mai 2008
Par Eric Frosio

C’est sans doute l’ascension la plus difficile qu’il ait entreprise. Même le sommet himalayen qu’il n’a finalement jamais atteint lors d’un trekking, en décembre 2007, apparaît comme un gentil col de troisième catégorie.
Aujourd’hui, Marat Safin est face à un mur bien plus compliqué à franchir. Il doit, et il veut, retrouver son niveau d’antan. Celui qui était le sien lorsqu’il était numéro 1 mondial et qu’il faisait rêver tous les fans du tennis. Celui qu’il avait encore en début d’année 2005, lorsqu’il éliminait Roger Federer, 9/7 au 5e set, avant de remporter l’Open d’Australie en assommant Lleyton Hewitt, chez lui.

Raquettes et moral cassés
Entre blessures et une certaine démotivation, Marat Safin a ensuite navigué en eaux troubles. Une opération au genou l’a d’abord éloigné des courts entre août 2005 et février 2006. C’est ensuite le moral qui a été touché. Incapable de remporter le moindre titre, il a alors passé plus de temps à casser ses raquettes qu’à commenter ses victoires.
La frustration vissée aux chevilles, Marat était « au fond du trou », comme il dit lui-même. Quelques couPs d’éclats venaient cependant rappeler que son génie ne demandait qu’à se réveiller. Encore fallait-il trouver la bonne personne pour raviver sa flamme.

Gumy et la vidéo
Cet Aladin pourrait bien être Argentin. Hernan Gumy, 39e mondial en 1996 et ancien coach de Coria et de ‘’Guga’’, a entamé une collaboration avec le Russe en août 2007. Objectif : retrouver les sommets.

« Son manager m’avait parlé d’une éventuelle collaboration pendant Wimbledon, raconte Gumy. On a ensuite commencé à bosser ensemble à Los Angeles sous la forme d’un test jusqu’à l’US Open. Comme tout se passe super bien, on est toujours ensemble. Au départ, j’ai trouvé un Marat mal dans sa peau, un peu gros et qui avait perdu son jeu. Tout le monde lui disait ‘‘c’est dans la tête que ça ne va pas’’, mais moi cette explication ne me convenait pas. J’ai alors étudié son jeu sur vidéo. J’ai comparé ses matches de 2000 à ceux de 2007. J’ai constaté que ses positions de jambes au moment de la frappe n’étaient pas les mêmes. Pour protéger son genou opéré, il plaçait sa jambe gauche plus en avant (il mime un revers). J’ai fait le même constat pour le coup-droit. »
Et de poursuivre son analyse : « Ce sont des petits détails qui ont fini par chambouler son jeu. Quand je lui ai montré le montage que j’avais fait, il m’a dit : ‘‘waouh ! c’est incroyable !’’ En fait, j’ai ouvert un autre chemin. Davantage basé sur la technique que sur le mental. »

Toujours là !
Mais pour explorer cette voie, une nouvelle condition physique s’imposait. Il a donc fallu repartir de zéro, faire des séances physiques trois fois par jour et sculpter un corps d’athlète devenu un brin grassouillet.

« C’était difficile mais il était prêt à bosser, à relever le challenge. Contrairement à ce qu’on dit, Marat n’est pas un fainéant, affirme Hernan Gumy. Il a une volonté énorme. On a donc bien travaillé et le voilà désormais bien dans son physique. Ça n’était pas rose tous les jours et à plusieurs reprises il a pété un câble, jeté sa raquette et crié dans tous les sens. Dans ces cas-là, je le laissais faire pour qu’il évacue sa frustration et après on repartait au boulot. Marat est comme ça. Il ne changera jamais. »
Avec plus d’autonomie et une technique recomposée, Marat Safin a retrouvé des couleurs au printemps. Quelques belles victoires face à Berdych en Coupe Davis ou Ferrero à Valence, et voilà le beau Marat qui oublie toutes ses velléités de pré-retraite :

« J'ai toujours du plaisir à jouer. Mon tennis s'améliore en ce moment. Pourquoi s'arrêter alors que tout recommence à bien fonctionner ? Je ne pense pas prendre ma retraite de sitôt. Je suis encore là ! », a-t-il revendiqué après sa victoire en deux temps sur le Monégasque Jean-René Lisnard.

Merci Gumy
Quelle que soit l’issue de son deuxième tour face à Nikolay Davydenko, « pour un derby excitant à jouer », Marat Safin, qui a récemment remercié son coach par voie de presse pour sa persévérance, a « sans doute fait le plus dur », positive Gumy.
« Il s’est reconstruit un physique, il a retrouvé son tennis et quand la confiance sera restaurée, il va faire mal. A un moment, il a pensé qu’il était dépassé, foutu. Aujourd’hui, je peux vous dire qu’il ne pense plus du tout la même chose. Il a de grandes ambitions ! » Voilà Marat au pied de la montagne. L’ascension ne fait peut-être que commencer…

Merciii Chachou pour cette interview ! Elle est vraiment très intéressante et surtout très optimiste et rassurante !!!
Cela fait vraiment plaisir.
C'est sûr que Marat n'a pas eu un tableau facile à Roland Garros avec Davydenko dès le second tour.

A Wimbledon, Marat a réalisé une demi-finale, ce qui lui permet d'entrer dans le clan très fermé des joueurs ayant réaliser une demi-finale (ou plus) dans chaque tournoi du Grand Chelem.

Voici la liste

Andre Agassi -- Won all four Grand Slam titles
Boris Becker
Jimmy Connors
Jim Courier -- Reached all four Grand Slam finals
Novak Djokovic
Stefan Edberg -- Reached all four Grand Slam finals
Roger Federer -- Reached all four Grand Slam finals
Vitas Gerulaitis
Rod Laver -- Won all four Grand Slam titles
Ivan Lendl -- Reached all four Grand Slam finals
John McEnroe
Miloslav Mecir
David Nalbandian
Tom Okker
Patrick Rafter
Tony Roche
Ken Rosewall -- Reached all four Grand Slam finals
Marat Safin
Pete Sampras
Michael Stich

De plus, grâce à cette demi-finale, il remonte à la 40ème place mondiale.

Déclarations de Marat après sa demi-finale :

(Sur son match) "Il faudrait que je joue ce genre de matches un peu plus souvent contre les meilleurs pour pouvoir les inquiéter. Ce n'est pas le même rythme. Donc ce n'est pas facile de bien commencer contre ce genre de joueur. Il met beaucoup de pression sur votre service. J'étais un peu nerveux."

(Sur Roger Federer) "Il joue bien, solide, il ne fait pas dans la fantaisie. Il a gagné parce que j'ai fait plus d'erreurs dans les moments importants. Quand on a des occasions il ne faut pas les rater mais contre lui tout le monde fait les mêmes erreurs, sauf Nadal. La façon dont Nadal joue, c'est éblouissant. Je crois que Federer devra jouer son meilleur tennis pour le battre."

C'est vraiment super de voir Marat aller en demi, personne n'aurez parier pour qu'il arrive à un tel niveau, ça fait vraiment plaisir

Après sa demi-finale à Wimbledon, Marat a enchaîné les contre-performances (sauf peut-être son quarts de finale à Los Angeles) et, malheureusement, à Washington au premier, la semaine dernière, il s'est froissé un muscle du cou, ce qui l'a obligé à abandonner.

Selon son site officiel, le traitement qu'il a pris lui a fait du bien et il sera normalement prêt pour l'US Open où il ne sera pas tête de série.